Fin de l'Afrique : de Kaolack à Dakar
 
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A Kaolack
Dans la deuxième ville du pays, nous sommes accueillis par Diabel qui travaille à l'Alliance Française. La ville est très vivante et notre tandem provoque l'agglutinement de nombreuses personnes. La majorité ne nous croit pas lorsque nous disons que nous sommes venus en vélo, en effet pour eux le désert est peuplé de lions et d'éléphants et c'est très dangereux !!! Bref, on arrive à en convaincre certains en leur montrant le compteur mais la plupart nous rient au nez. !!!
Une route en destruction...
On pourra dire qu'au Sénégal on en aura pris des pistes... En effet la plupart du temps les routes sont en très mauvais état alors on préfère encore les pistes. Sur la route de Kaolack au fleuve Saloum, la route est en ... destruction, tout le goudron est retourné, alors il faut essayer de passer sur les côtés mais avec le sable on glisse. C'est comme ça pendant 10 kilomètres et avec les 38 degrés, ça n'arrange rien. On arrive enfin au fleuve sur les rotules et Fends La Bise crasseux !

Fends La Bise prend l'eau
Nous voilà donc aux pieds du delta du Saloum, ici nous avons quitté la savane pour la mangrove. Le seul moyen de rejoindre la petite côte est de prendre une pirogue. Alors hop ! c'est parti, à 7h du matin nous embarquons Fends La Bise sur une pirogue qui prend l'eau !! le capitaine au moment de démarrer commence à jouer du marteau pour boucher les trous. Auparavant nous avons négocié fermement le prix avec les talents cachés de Maud en tant que négociatrice.
Le voyage dure 4 heures où le bercement du moteur de la pirogue nous laisse découvrir la forêt tropicale dans la mer, des oiseaux somptueux et de nombreuses pirogues de pêcheurs. Tout en écopant toutes les demi-heures pour éviter que FLB ne se transforme en tandem des mers !!!
Arrivés presque a la fin, le capitaine nous fait signe en nous montrant l'arrivée puis change de cap !!! Bizarre, au bout de 5 minutes on s'inquiète et on lui demande pourquoi. Il nous repond qu'il n'a pas assez d'essence pour aller là oùl' on veut, et qu'il va nous déposer plus près, à un endroit qui ne nous arrange pas du tout, mais que par contre en allongeant quelques biftons de plus il aurait assez d'essence et pourrait nous déposer là ou nous voulons !!! Un bel arnaqueur, Maud commence à s'énerver sérieusement et apparemment, ils n'ont pas l'habitude de çà. Le bonhomme dit qu'on s'est mal compris et qu'il est bien gentil de nous déposer là ou c'était prévu, on enrage !!!
Arrivés finalement à bon port, on lui fait une belle frayeur en ne voulant pas le payer le prix convenu mais bon on est honnête, espérons qu'il ne recommencera pas !!!

    
Le Baobab sacré
Les chaussettes pleines de terre, FLB tout poussiéreux et nos habits sentant une drôle d'odeur nous découvrons sur la route un camping tenu par des Suisses venus s'installer ici.
Génial, nous en profitons pour bien nous reposer. Jean Paul et Graziella ont tout quitté à la cinquantaine pour ouvrir cette auberge au fin fond du Sénégal. Ils ont construit une magnifique maison de style casamançais avec un toit creux qui récupère l'eau de pluie, c'est magnifique. Ils ont construit le tout sur un terrain contenant un baobab sacré, ils sont donc bien respectés et acceptés par la population du village !! Ils nous font découvrir la confiture de pin de singe (le fruit du baobab) et nous passons avec eux un agréable moment.
Une pause fruit
Sur la route, nous nous arrêtons souvent pour déguster les délicieux fruits sénégalais : mangue, papaye, orange... Au pied d'un palmier, un groupe de jeunes arrive et nous surprend en montant prestement en haut pour détacher une sorte de noix de coco verte. Il s'agit d'un nouveau fruit contenant du liquide avec un goût de lichee, mais malheureusement nous n'avons pas retenu le nom. On fait donc un troc entre des morceaux de papaye et le fruit et un pique-nique collectif et très sympathique s'organise.

    
Entrée dans Dakar
A 80km de Dakar, nous débouchons sur la nationale principale, quel choc et quel trafic ! la circulation est vraiment intense. A 40 km de la capitale, la route est déjà bien congestionnée. C'est le brouhaha complet entre les taxis collectifs qui s'arrêtent n'importe où, les fumées des camions, les piétons qui viennent par dizaines vendrent n'importe quoi aux automobilistes, bref c'est tout un monde pour entrer dans Dakar. La ville est vraiment bouillonnante de vie et tout le monde s'active, nous mettons presque une heure à trouver où habite l'amie qui peut nous recevoir, car les Sénégalais nous indiquent n'importe quoi.
Mais au final tout s'est bien passé, nous nous attendions vraiment à pire entre les gens qui nous disaient que Dakar était un vrai coupe-gorge, qu'il serait impossible d'y rentrer en vélo, qu'il fallait faire attention à tout le monde... Nous trouvons en fait la ville assez sécurisante, joyeuse et presque propre. Comme quoi les rumeurs...


    
A Dakar, chez Delphine et les Congolais
Nous sommes donc accueillis chez Delphine une amie congolaise des parents de Maud qui vit à Dakar. Nous découvrons chez elle la maison du bonheur, en effet une bonne partie de la communauté congolaise de Dakar se retrouve chez elle tous les soirs, Delphine a le coeur sur la main et fait de l'excellente cuisine pour tout le monde avec presque rien. Les Congolais nous font bien rire en nous expliquant qu'au Sénégal, ils se font constamment arnaquer sur les prix, ça nous rassure, nous qui pensions que ça n'arrivait qu'aux toubabs !!!
L'île de Gorée
A Dakar nous découvrons l'île de Gorée, un petit paradis mais aussi un des anciens centres de la traite des esclaves. Pendant plus de 300 ans, les puissances européennes ont dépeuplé l'Afrique de plus de 30 millions de noirs pour les déporter en Amérique. L'Afrique a vécu un véritable cauchemar avec les guerres endémiques que se livraient les tribus entre elles pour vendre leurs frères aux Européens esclavagistes. La maison des esclaves nous rappelle toutes ces horreurs pour ne pas oublier cette page sombre de l'histoire de l'humanité.

    
Africa, Africa, c'est fini
Nous voici donc à Dakar, porte de l'Afrique de l'Ouest. C'est par cette porte que nous allons quitter ce continent qui nous a tant impressionné pour nous lancer à la conquête d'un autre univers : L'Amérique du Sud. Fends La Bise va donc prendre l'avion pour la première fois.
A bientôt, Joyeux Noël et Bonne Année !!
!


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