De l'Anti Atlas à l'Atlantique
 
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Ouarzazate : Hollywood dans le désert
En arrivant à Ouarzazate, nous sommes frappés par le nombre d’hôtels pour une ville qui semble être d’assez petite taille. En tous cas, la ville contraste avec les autres villes marocaines : un aéroport, des supermarchés, des pizzerias… Tout ceci grâce à l’industrie cinématographique. En effet les « Atlas Studios » sont installés ici, c’est là qu’a été tourné « Astérix : Mission Cléopâtre ». Nous avons d’ailleurs la chance de voir les décors qui sont quand même bien abîmés.
En quittant Ouarzazate, en plein désert, nous assistons au tournage d’un autre film « Un film français mais une histoire marocaine » nous dit on ! Mais apparemment ils ne recherchent pas de figurants en tandem, dommage...

    

Traversée de l’Anti Atlas

Notre dernière chaîne de montagne avant le plat du Sahara occidental ne fut pas la plus facile. En altitude, le soleil tape très fort la journée et le soir nous avons le droit à un vent glacial et des températures nocturnes proches de 0°, il est difficile de s’habituer à cette amplitude. L’Anti Atlas est vraiment désert, nous ne croisons presque pas de villages. Un soir nous sommes invités à camper dans le jardin (Entièrement recouvert de feuilles de menthe) d’un tenancier de café. Le soir, il est tout fier de nous montrer sa bibliothèque de livres français. Nous bivouaquons à 1800m d’altitude dans le lit d’un oued (rivière) asséché. La nuit nous entendons les chiens errants qui aboient pendant plus d’une heure sans s’arrêter (patient les chiens marocains !). Le matin, un homme du coin vient nous offrir des pommes.
Sur la route, nous croisons quelques camping-cars français qui nous saluent, mais ils sont beaucoup moins curieux que les gendarmes marocains.

    

Les sauterelles... On n'avait rien vu

Nous pensions savoir ce qu'était un nuage de sauterelles mais nous étions bien naïfs. En quittant la Montagne et en redescendant à moins de 1000 mètres d’altitude (après 10 jours à plus de 1000m), ce sont des millions de sauterelles qui envahissent la route, on s’en prend plusieurs au vol provoquant une petite hécatombe. En arrivant à un endroit pour camper, le sol grouille de ces charmantes petites bêtes roses, les arbres en sont couverts, c’est vraiment très impressionnant.
Les gens allument des feux pour les faire fuir et au bout d’un moment, le nuage commence à se déplacer mais pour combien de temps ? Les gens n’ont pas l’air inquiets mais se résignent plutôt à cette invasion.
Il paraît que c’est pire en descendant vers la Mauritanie, nous nous demandons ce que veut dire "pire" !!!


Notre premier gué

En arrivant vers Taroudannt, nous apercevons un panneau « Route barrée ». Un camion a l’air de s’en moquer royalement et vu que c’est notre route on le suit. De toutes façons comme dirait Maud, « A moins qu’une rivière ait envahi la route, en tandem on passe partout ». Bingo, elle ne croyait pas si bien dire, une rivière boueuse nous barre soudain la route, bien sûr les camions passent sans problème... Mais pour nous c’est une autre paire de manches, il faut démonter la remorque, enlever ses chaussures, faire attention de ne pas glisser en traversant la rivière, dire aux gamins qui nous harcèlent avec leurs dirhams qu’on n’a pas besoin d’eux… Bref, on y arrive finalement mais on se demande vraiment d’où sortait cette rivière en crue.



Confidences d’un homme sur les femmes...

Au fur et à mesure que nous descendons vers le Sud, les femmes sont de plus en plus voilées. Ceci est surtout vrai dans les campagnes. Nous avons pu discuter avec un Marocain dans la montagne qui nous a avoué que sa femme restait à la maison toute la journée, que pour les courses c’est lui qui faisait le souk et que s'il y avait un problème, c’est lui qui retournait acheter, et enfin qu’il espérait marier ses filles à 15 ans. Pour lui tout semblait très naturel et il était même révolté par l’attitude des femmes en ville !

Arrivée sur la côte Atlantique

Après de nombreux jours en haute montagne, nous quittons l'Anti Atlas par une descente vertigineuse en direction de l'Atlantique. Nous prenons ensuite la nationale en direction du Sahara occidental, quel choc! nous rencontrons autant de voitures et de camions sur la route pendant une journée que pendant trois semaines de Maroc !!! A croire que tout le monde va en Mauritanie. Les camions passent au ras de nous et provoquent notre première chute, sous nos injures !!!
Nous retrouvons nos sauterelles adorées et nos routes droites sans fin. Le sud du Maroc est riche en contrastes climatiques, il n'est pas rare que le matin il fasse une chaleur torride car les vents chauds venus du désert (Sirocco) ont soufflé toute la nuit, ensuite le soir c'est le vent de la mer qui souffle et là il fait plutôt frais. Arrivés sur l'Océan, les paysages ressemblent à la Bretagne et il y a beaucoup de villages de pêcheurs, de temps en temps un brouillard épais recouvre l'ensemble de la côte et on ne voit plus rien.
Un soir nous campons derrière une station service car nous ne trouvons rien d'autre mais nous nous sentons en sécurité dès lors que les Marocains nous ont dit que nous pouvions camper là.


    

Accueil de Pacha à Sidi Ifni

A Sidi Ifni ancien coeur du Sahara espagnol nous sommes accueillis chez Guy, un Français qui habite ici depuis 15 ans et que nous avons rencontré sur la route 4 jours plus tôt. Guy est adorable et nous accueille comme si nous étions de vieux amis. Il nous apporte un petit air de France avec sa délicieuse cuisine.
Sidi Ifni est une ville à part au Maroc, c'est un peu un morceau d'Andalousie transporté au Sahara, par contre tout tombe en ruine et la ville est presque laissée à l'abandon. Guy est le seul à avoir restauré sa maison, elle est magnifique. Il nous présente au Pacha (équivalent du Sous Préfet) qui est très interessé par notre voyage et nous promet de nous faire des lettres de recommandation pour nous faciliter le passage au Sahara occidental.
Il nous conduit également à l'école où nous présentons notre projet de dessins, les instituteurs sont ravis et nous pensons repartir demain avec de nombreux dessins d'enfants de Sidi Ifni. Demain nous présenterons également noitre tandem dans la cour de l'école. Nous vous expliquerons donc tout cela dans le prochain carnet de route.

    


Vers l'aventure et l'inconnu au Sahara occidental

Nous voici donc arrivés à l'ultime frontière sud du Maroc. En effet le Sahara occidental n'appartient officielement pas au Maroc et est sous mandat de l'ONU. Nous allons nous engager dans une contrée hostile peuplée de pierres, de sauterelles, de pêcheurs et de soldats et ...pauvre en eau potable. La route sera difficile et monotone mais nous espérons pouvoir nous faire transporter un peu pour rejoindre la Mauritanie.
Nous vous remercions encore pour tous vos messages d'encouragement. Gros bisous de la chaleur du Sahara



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