De Chillan à Santiago, les Andes, le Pacifique
 
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Bivouacs le long de la ruta 5
Après les longues journées de tandem, nous avons du mal à trouver un endroit pour dormir. Nous essayons de bifurquer sur un petit chemin de ripio pour trouver un endroit tranquille , mais... Un soir nous campons près d'une rivière dans un village, le soir de nombreuses personnes viennent pêcher à la boite de conserve, un autre soir nous campons près d'une carrière de pierres et là ce sont les camions qui viennent chercher des pierres jusqu'à la nuit, une fois les gens nous indiquent un terrain de foot pour dormir... Bref, c'est difficile de trouver des endroits tranquilles.
Le matin, il ne faut pas qu'on oublie de faire sonner notre réveil car sinon nous dormons très tard !!! La fatigue des pédaleurs...

Les rencontres sur la Panamericana
Sur la route, nous ne manquons pas de rencontres, un soir nous rencontrons quelqu'un qui nous demande d'où nous venons, alors nous lui donnons le nom de la ville du matin 90 km plus au sud... "Quoi, vous avez fait 90 km de vélo, c'est dingue, c'est de la folie" dit-il tout retourné... On s'abstient donc de lui dire qu'on fait le tour du monde sinon il aurait peut être eu une crise cardiaque.
Une autre fois, ce sont 2 personnes qui travaillent à la maintenance de la route qui nous arrêtent pour nous prendre en photo, ils sont très intéressés par notre projet et quelques jours plus tard ils nous envoient par mail des dessins de leurs enfants pour l'Unicef !!!
Accueil dans une famille au grand coeur
Plus nous avançons ver le nord, plus le trafic devient intense. A l'approche des grandes villes, nous voyons désormais des quartiers très pauvres, la réalité de l'Amérique du Sud nous rattrape.
Ainsi, en arrivant à Talca, nous nous arrêtons pour boire un Mote con Huesillos (spécialité locale de jus de pêche) dans une petite gargote... Là, nous rencontrons Maria qui après avoir compris que nous cherchons un endroit pour camper, nous invite spontanément chez elle : "Je ne vis pas dans le luxe mais j'ai un grand coeur" nous dit elle. En effet, Maria et son mari vivent dans une petite baraque en bois avec leurs 5 enfants dans la banlieue de Talca. Les enfants Jose, Samuel, Felix, Maria Tereza nous adoptent, nous posent beaucoup de questions et nous demandent beaucoup d'explications sur notre tandem. Maria vend des tomates et des pastèques, le soir toute la famille se plie littéralement en 4 pour nous recevoir.
C'est un grand moment d'émotion et de rigolades. Le lendemain matin, les enfants veulent que nous restions une journée de plus, c'est donc dur de repartir. Ils nous aident à plier la tente, veulent nettoyer le vélo et ranger nos sacoches !!! Les enfants nous ont fait des dessins et veulent qu'on prenne plein de photos pour leur envoyer au retour...


   
Les villes du Chili
Nous sortons volontiers de la Ruta 5 pour faire des pauses dans les villes. Chaque ville au Chili est un peu faite de la même manière : une place centrale (Plaza de Armas), ensuite les rues sont en damier et ont toujours les mêmes noms... Sur les places, les enfants jouent tous avec des voitures à pédales ainsi qu'avec des vélos originaux.
Les gens et nous mêmes dégustons des glaces aux framboises, bref c'est très sympathique !
Un jour par contre nous nous apercevons que notre drapeau français a disparu !!!
Divers
La végétation en Amérique du Sud ressemble parfois étrangement à celle de l'Afrique... Cactus, plantes qui piquent, arbustes, nos professeurs du collège ne nous auraient donc pas menti...
Depuis que nous sommes partis, les gens que nous rencontrons ont beaucoup de mal à prononcer le prénom Maud, pourtant il n'y a que 4 lettres hein ? Mais ça se transforme souvent en Maoud ou Maudéé.
On en avait assez d'avoir plein de rayures sur le beau cadre de FLB, et de voir des noms de sponsors qui ne sont même pas les nôtres. Au Chili, nous avons donc pris la décision de recouvrir le cadre de notre cher compagnon, de caoutchouc noir, et nous pouvons dire que ça lui donne un beau look.


Nombreuses rencontres

Un matin, alors que nous sortons de notre bivouac sur le terrain de foot, nous rencontrons un groupe de cyclistes qui font un bout de chemin avec nous. Ils nous disent qu'au Chili c'est difficile de faire du vélo en l'absence de routes et que la seule course se déroule sur ... l'autoroute !
Nous nous arrêtons ensuite pour faire les courses et manger. Pendant que Maud achète du pain, je suis abordé par un Chilien très curieux qui me pose plein de questions, puis il me demande : "Mais où mangez vous ce midi ?", je lui dis en montrant Maud "Pique Nique", il me fait non de la tête et me dit qu'il nous invite voir un rodéo chilien et manger à coté. C'est vraiment incroyable, hop ! nous partons pour suivre sa Chevrolet jusqu'au rodéo, là il nous dit qu'il ne reste pas avec nous mais qu'il a tout réglé pour nous... Nous savons juste qu'il s'appelle Mario... Nous avons donc le droit à un impressionnant spectacle de rodéo chilien. Le but est que 2 cow-boys arrivent à coincer une vache sur les bords avec leurs chevaux ... un peu brutal certes, mais au moins pas de bobos en sortant. C'est l'occasion de découvrir la passion de nombreux Chiliens.
Cette journée est incroyable, le soir nous nous retrouvons à Rancagua à 80km de Santiago. Alors que nous nous trompons de route, nous rencontrons, complètement par hasard, Vicente Bono, un Chilien qui a vécu en France 8 ans. "Où dormez vous ce soir ?" nous demande-t-il, nous lui répondons "Quelque part avec la tente sur la route de Santiago", "Venez chez moi, j'ai une dette envers la France et vous y serez bien mieux" !!! Nous rebroussons donc chemin pour aller dans le petit village de Vicente. C'est un bidouilleur, un bricoleur et un collectionneur de première, il aime beaucoup la France et nous passons toute la soirée à parler... De plus il nous dit, c'est trop dangereux d'aller à Santiago en vélo, autoroute, quartiers dangereux, demain mon fils vous emmène !!! Eh voilà comment des rencontres peuvent transformer une journée et plus encore.

   
A Santiago chez Pedro
Santiago, 5 millions d´habitants, dans une cuvette aux pieds des Andes. Dans la capitale chilienne, nous sommes invités par Pedro et sa mère Mathilde. Nous sommes accueillis comme ses meilleurs amis. Pedro travaille à la monnaie de Santiago et il a fabriqué une médaille spécialement pour nous : "Maud & Matthieu Vuelta al mundo en Bicicleta". Nous n'oublieront jamais ces quelques jours : visite de Santiago, découverte du Pacifique (et ses phoques dus au courant de Humboldt venu de l'Antarctique), de Valparaiso, randonnée dans les Andes avec vue sur les sommets de 6000 m. Dégustation de la bonne cuisine de Mathilde ainsi que du Pisco !! Merci encore à eux.

       
Nouvelle tente
Notre arrêt à Santiago est aussi l'occasion de changer de tente, en effet la nôtre après plus de 140 jours de bons et loyaux services commence à rendre l'âme (surtout au niveau du sol), on peut dire que l'on s'en est bien servi. Un écart au budget mais qui était plus que nécessaire.
Vers le Pacifique
Nous nous préparons donc à traverser le plus grand océan du monde pour rejoindre la Nouvelle Zélande via ... l'Ile de Pâques ! A bientôt derrière la ligne de changement de date.


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