Le long de la Panamericana
 
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Vers le beau temps
Au fur et à mesure que l'on avance vers le nord, nous retrouvons un temps d'été mais les averses sont toujours présentes et nous nous prenons de bonnes saucées !!!
Le matin il fait toujours froid et humide et le beau soleil n'arrive que tard dans l'après midi. Notre tente dont le sol a bien souffert dans l'Atlas, le Sahara et la brousse est parsemée de micro trous qui le rendent moins étanche. Du coup le matin, on a une bonne sensation d'humidité au réveil...
Mais désormais, le soleil brille et plus nous avançons plus les Andes montent sur notre droite.


   
Les Chiliens en vacances
Au Chili, les mois de Janvier et Février correspondent aux grandes vacances. On en voit souvent sur la route avec leurs grosses Chevrolet (souvent vieille) chargées comme des mules. Ce sont souvent des familles nombreuses (au moins 4 enfants), les enfants à l'arrière du pick-up sous une bâche (au cas où il pleuvrait !), ici on ne se pose pas de questions sur la sécurité routière. Le soir, dans les camps le long des lacs, ils installent leurs grandes tentes (souvent pas très étanches), la moitié de la famille dort dans la voiture, ils allument des grands feux pour se faire des Parillas (barbecues) tandis que de grandeC parties endiablées de football s'organisent chez les jeunes.
Ce qui est surprenant, c'est qu'ils adorent se baigner; même lorsqu'il fait froid ou qu'il pleut, il y a toujours un Chilien qui patauge dans l'eau d'un des nombreux lacs qui parsèment le pays.
Le vent dans le dos
Pendant quelques jours, nous profitons du vent dans le dos sur la belle route Panamericana. Mais il ne faut surtout pas en sortir, dès que l'on veut la contourner on retrouve une route parsemée de trous, en escalier ou pire du ripio (piste de pierres) ! Même dans certaines grosses villes, les routes sont très mauvaises, mais les Chiliens s'en fichent bien, ils ont tous de gros 4x4 !!! Le problème du Chili, c'est que d'un coté il y a les Andes, de l'autre la cordillère côtière puis le Pacifique et que le tout est parsemé de volcans... Pas facile de faire beaucoup de routes !

Framboises à gogo
Au Chili, les gens font pousser des framboises comme en France on fait pousser des pommes... Il y en a partout. Le long de la route on voit des grands champs de framboisiers, le matin les gens prennent un gäteau aux framboises et boivent au bar des jus de framboise. Bref un paradis pour les amateurs comme Maud et Matthieu.

A quoi pensons nous sur Fends La Bise ?
Sur la longue route qui nous mène à Santiago, nous avons le temps de penser et de rêvasser sur not' tandem. En effet, quand la route est difficile, pédaler demande beaucoup de concentration, mais quand ça roule tout seul l'esprit se libère de la machine...
Quand il fait beau, nous pensons à la chance que nous avons de faire ce voyage, de pouvoir contempler ces paysages... Qui allons nous rencontrer aujourd'hui ? où allons nous dormir ce soir ?
Quand il pleut ou qu'on est fatigué, on pense surtout à combien de kilomètres il reste à faire, à une bonne douche que l'on n'aura peut être pas, à nos amis et à notre famille en France.
Dans tous les cas, nous n'échangerions notre place pour rien au monde !

A Colipulli
Le nom de ce bled poussiéreux nous faisait bien rire avant d'y arriver... Mais après s'être pris une saucée mémorable, nous cherchons un endroit sec pour nous reposer.
Nous tombons sur l'ex auberge de Paloma qui nous installe dans une de ses chambres à l'étage, à défaut de douche chaude nous pourrons profiter de sa cuisine. Suzana sa petite fille de 6 ans nous fait un dessin tandis que Diego son petit frère de 4 ans nous fait bien rire avec ses mimiques et est très intéressé par notre pot de Dulce de Leche !
Les Cabañas mystérieuses
A notre arrivée dans les villes, nous voyons toujours une multitude de gens (jeunes et vieux) tenant une pancarte en carton avec écrit "Cabañas" et qui crient avec plus ou moins de motivation "Cabañas, Cabañas", ils louent en fait une partie de leurs maisons pour des Chiliens en vacances. Il y en a des rues entières et la concurrence est rude... Ce que l'on ne comprend pas c'est qu'ils se tiennent déjà sous un panneau fixe marqué "Cabañas" !!!


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