Syrie : De Damas à Palmyre
 
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Dans les souks de Damas

Evènement majeur de notre première journée, nous arrivons à trouver un compteur de vélo électronique pour 3 euros (pour remplacer celui perdu en Inde). On a même hésité à acheter un compteur à aiguilles qui frotte sur le pneu (moins efficace pour la vitesse, mais ça aurait fait classe sur Fends La Bise).
Damas est l'une des plus vieilles villes du monde, habitée sans interruption. Le centre est composé de centaines de mini ruelles où il est très facile de se perdre. Dans les souks, on trouve de tout, et des femmes voilées intégralement en noir et des jeunes filles en débardeur.
Pour rentrer dans la fabuleuse mosquée des Omeyyades, Maud doit enfiler un déguisement de pingouin !!! Nous nous promenons avec Fends La Bise dans cette ville fascinante et rencontrons un franc succès. Ce qui est drôle c'est que les femmes voilées de la tête aux pieds promènent leurs petites filles habillées en mini jupe rose fluo, on a l'impression qu'elles reportent leurs manques sur leurs enfants ! Ce qui est étonnant, c'est qu'elles achètent au souk des dessous Ole Ole et des débardeurs de soirée !
Le soir la fournaise de la journée laisse place à un air frais et sec alors que le vent se lève. Le chant du muezzin retentit au coucher du soleil sous des milliers d'étoiles dans un ciel sans nuage. Le tumulte des souks s'éteint peu à peu, pourtant, au détour d'une ruelle, on trouve toujours un homme vendant du thé, des presseurs de fruits et des marchands de chèches.
Nous sommes étonnes de voir tant de vieilles voitures de collection conduites par n'importe qui.

    
Au pays de l'hospitalité

Oui l'hospitalité en Syrie est beaucoup plus qu'un mot. Dès que nous quittons Damas sur notre tandem cheri, nous sommes invités sous un pont par des routiers, afin de partager le chai (thé), le laban (yaourt), les zeitounas (olives) et le délicieux Omz (pain). La route est magnifique et désertique à souhait. Pas de village ni de hameau comme en Mauritanie, seulement une belle route qui longe les montagnes et s'enfonce dans le désert.
A chaque fois que nous croisons un routier sur le bord de la route, on nous offre eau, thé et fruits. Le deuxième jour, un homme s'arrête et donne de grands coups de klaxon, il revient de Palmyre et nous a doublé dans l'autre sens il y a quelques heures, il a rapporté spécialement pour nous, 2 sodas frais !!!

Bivouac dans le désert

Sur la route, nous buvons beaucoup, il fait très chaud et sec mais nous nous attendions à pire. Nous avons aussi chaud qu'en Mauritanie en Novembre (nous n'imaginons pas la température maintenant).
Nous croisons un panneau indiquant IRAK 172km, ça fait bizare. Dans une station essence, nous rencontrons des routiers irakiens très sympas qui nous demandent pourquoi nous n'allons pas en Irak car c'est un beau pays !!! On leur répond que c'est peut être un peu dangereux en ce moment, ils nous répondent "pas pour les Français"... Le soir, le vent se lève et nous sommes en plein milieu de nulle part, on quitte donc la route pour trouver un coin tranquille. Là nous établissons notre campement au milieu de quelques crottes de mouton, de cailloux et d'arbustes. La nuit, nos chauds duvets ne sont pas de trop !


Bagdad Cafe

Le lendemain matin, nous repartons assez tôt. On croise un beau petit bar en plein milieu du désert nommé "Bagdad Cafe". C'est un endroit super et un peu au bout du monde. On nous offre le thé bien sûr, on nous demande de rester ici pour la nuit mais il est encore bien tôt. Les femmes ont quand même le temps d'apprendre à Maud à traire les brebis.

         
Vers Palmyre

Nous déclinons encore 2 ou 3 invitations sur la route. Le midi, nous passons près d'un poste de contrôle près s'une carrière. Le gardien en sort et nous court apres pour qu'on s'arrête. C'est Mustapha et il nous invite à manger et à nous reposer. Nous discutons beaucoup avec Iaia qui parle un peu anglais et qui essaye de nous apprendre l'arabe. Nous repartons sous la chaleur alors qu'ils voulaient que l'on reste pour la nuit.

Dans les ruines de Palmyre

Au loin, de la route, nous voyons surgir la citadelle de Palmyre et les ruines de l'ancienne cité. Les ruines sont gigantesques et impressionnantes. On peut se promener comme on veut avec Fends La Bise. Les Syriens sont tout contents que nous soyons venus en vélo et du coup on nous offre un repas, et une montée sur un dromadaire pour Maud...
La Syrie c'est vraiment le pays de l'accueil avec un grand A. Les enfants sont en vacances mais FLB les attire toujours et ils sont très motivés pour monter dessus !!

        

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