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Binz
à l'aéroport
L'arrivée à l'aéroport d'Auckland est tout
un programme. Il faut déclarer tous les aliments que l'on
a, si l'on a été en contact avec des animaux récemment
et si l'on a fait du camping ou de la randonnée. Bref nous
tombons pile poil dans le parfait petit importateur de bactéries
et de virus sur l'île.
En effet la Nouvelle-Zélande est exempte de nombreuses maladies
ce qui est dû à son isolement, elle a de plus subi
il y a quelques années une maladie qui a tué beaucoup
de moutons, c'est pourquoi désormais ils prennent leurs précautions
à l'arrivée des touristes.
Nous faisons donc la queue avec de nombreux Chinois qui ont l'air
de venir en Nouvelle-Zélande avec des tonnes de nourriture,
c'est très comique de voir les douaniers néo-zélandais
sortir et sentir avec de drôles d'airs la nourriture chinoise,
et de dire aux Chinois éberlués que c'est interdit
d'importer tel ou tel produit.
Nous avons donc le droit à l'inspection méticuleuse
de Fends La Bise, le dépliage de notre tente pour enlever
les morceaux de terre, la fouille en règle de notre remorque.
Bien sur les douaniers sont forts pour déranger mais pas
trop pour ranger, c'est donc avec plein de bazar dans les bras que
nous sortons de l'aéroport pour nous-mêmes tout ranger.
Accueil
chez Cathy
A
Auckland, nous retrouvons une ville à l'occidentale avec
une banlieue résidentielle énorme et nous nous perdons
plusieurs fois. Nous sommes accueillis chez Cathy et son fils Jaisi
dans une charmante petite maison de bois sur une presqu'île
à côté d'Auckland.
Cathy est une cycliste convaincue et adore découvrir son
pays à vélo, elle nous donne plein de conseils et
de cartes pour la suite de notre voyage. Eh oui, c'est super nous
retrouvons enfin des cartes routières détaillées
que nous n'avions pas vues depuis la France.
Les
montagnes russes
La
Nouvelle-Zélande n'est pas, mais alors pas du tout un pays
plat, nous peinons beaucoup à constamment monter et descendre
(on se croirait dans le Cantal !). La campagne est très verte
avec des vaches et des moutons partout et tous les jours presque
à la même heure il pleuviote. Heureusement tous les
soirs nous trouvons des sources chaudes pour nous réchauffer.
Sur la route nous voyons aussi de drôles d'animaux des kiwis
et des opossums souvent écrasés...
Notre gros choc est que nous retrouvons les contraintes occidentales
: Interdit de camper n'importe où, payer pour observer les
sites naturels, les voitures roulent vite sur la route, les cybercafés
sont rares et chers. Les Néo-Zélandais ne rigolent
pas avec les interdictions et il faut mieux les suivre à
la lettre.
Bon il faut dire que les campings en Nouvelle-Zélande sont
supers : sources chaudes, cuisine, etc... quelquefois nous trouvons
des zones naturelles autorisées au camping.
Des
sportifs partout
Ce
qui est impressionnant dans ce pays c'est de voir le nombre de gens
qui font du sport : jeunes ou vieux ils sont tous là dans
les rues, dans la campagne à courir, à faire du vélo,
à surfer, bref il y a beaucoup d'activités. Les gens
sont par contre toujours étonnés par notre embarcation
et surtout par notre remorque qui remporte un franc succès.
Voyage
au centre de la terre
Sur
l'île du nord nous sommes en pleine zone volcanique, ici la
croûte terrestre ne fait que quelques kilomètres et
l'activité thermale est intense. Lorsque nous roulons nous
voyons des fumées sortir de partout, de nombreux panneaux
indiquent geysers, "mud pools" et encore cratères.
A Wai-o-Tapu nous admirons les couleurs magnifiques des fumerolles,
cratères et lacs. Les scientifiques ont truffé la
région de capteurs sismiques et électroniques qui
sont soit disant capable de détecter la moindre éruption
ou tremblement de terre à une semaine de délai...
Mais qui prévient les gens en vélo ???
La
création de la Nouvelle-Zélande selon les Maoris
Maui
était un demi-dieu vivant à Hawaiiki. Un jour qu'il était parti
pêcher avec son frère, et qu'ils voguaient en plein océan, Maui
jeta son hameçon magique le long de son waka. Au bout d'un moment,
il sentit une grosse prise au bout de la ligne. La traction était
trop forte pour qu'il s'agisse d'un simple poisson, et Maui appela
son frère à l'aide. Après qu'ils aient beaucoup peiné et tiré, ils
virent sortir "Te ika a Maui" ( le poisson de Maui), qui
est devenu l'Ile Nord de la Nouvelle Zélande. Une fois que Maui
et son frère eurent réussi à haler le poisson hors des flots, Maui
bondit dessus et entreprit de mettre le poisson à mort, à l'aide
de son "mere". Les coups donnés par Maui au "poisson" sont à l'origine
des nombreuses chaînes montagneuses de l'Ile Nord actuelle. Maui
pêcha aussi l'Ile du Sud, qui est connue sous le nom de "te
Waka a Maui" ( le waka de Maui). L'île Stewart, tout au sud
de la Nouvelle Zélande, porte le nom de "te puna a Maui"
(l'ancre de Maui) : c'est l'ancre qui a retenu le waka de Maui pendant
qu'il tirait le poisson géant.
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