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Passage de la frontière
Nous arrivons au Maroc via l’enclave espagnole de Ceuta. Après quelques kilomètres nous voyons enfin la frontière, un flot incessant de piétons circule entre la frontière et on se rend bien compte de tous les trafics qu’il peut y avoir. Arrivés devant la douane, nous passons devant toutes les voitures (c’est bien d’être en tandem). Le douanier s’adonne à une fouille de la remorque : « Qu’est ce qu’il y a là dedans », « et ça ? ça sert à quoi » (en parlant du panneau solaire), bref il défait le superbe rangement auquel Maud s’adonne tous les matins. Passage à la deuxième douane, le douanier vérifie que les passeports sont tamponnés, il demande si Maud est ma gazelle, et hop ! il nous souhaite bon voyage !
Nous voilà donc lâchés dans un nouveau pays, de l’autre coté de la frontière, c’est impressionnant toutes ces voitures et tous ces piétons qui essayent de rentrer. Nous quittons cette marée humaine au plus vite.

    


Premier accueil

Dès le passage de la frontière, de chaque voiture qui nous double et de chaque camion, des pouces levés sortent avec des encouragements et des acclamations, les sourires sont présents sur de nombreux visages et les « Salaam Aleykoum » pleuvent. A 35 km après avoir passé la frontière, nous arrivons à Martil dans la banlieue de Tétouan. Là, nous rencontrons Aziz, passionné de vélo qui nous invite chez lui. Nous ne pensions pas rester là ce soir mais le hasard des rencontres… Nous découvrons donc notre première ville marocaine et les thés à la menthe. Aziz nous indique aussi une école.




Visite de l’école de Martil

Nous sommes accueillis à bras ouverts dans l’école. Les institutrices sont très intéressées par notre projet, malheureusement le directeur ne parle pas le français (Dans le nord du Maroc c’est plutôt l’espagnol qui est le plus parlé). Il a du mal à comprendre que nous n’ayons pas d’attestation « royale » pour visiter les écoles du Maroc mais nous laisse rentrer.
Ici, nous sommes dans une ancienne école espagnole et le décor est magnifique, les enfants sont tous en blouse blanche et sont très sages, les portraits de Mohamed VI sont partout. Nous avons le droit à de magnifiques dessins, malheureusement nous ne pouvons les emmener alors nous les prenons en photo. Par contre, le directeur refuse que nous prenions l’école en photo, dommage !
Les enfants nous chantent deux chansons en arabe (que l’on a enregistrées bien sur), ils sont très interrogatifs sur notre voyage et certains veulent nous inviter chez eux. L’instituteur traduisait notre projet au fur et a mesure de nos explications et ne manquait pas, par la même occasion de faire un exercice de géographie et de mathématiques, surtout à la suite d’une question « est ce que vous êtes fatigués de faire autant de vélo ? Tout de suite l’instituteur démarre sur 14 mois fois 30 jours et 20000 kms divisés par le nombre de jours. Au Maroc les enfants vont à l’école du lundi au samedi avec deux demi journée, il y a aussi un système de roulement, comme au Canada nous a expliqué l’instituteur. Nous avons trouvé les enfants très sages, mais nous avons été étonnés lorsque la maîtresse nous dit qu’ils se reposent dans la cour et ne jouent pas trop. En partant, le directeur nous demande de dire « Bonjour au monde entier » sauf aux dirigeants américains !!!


La campagne : une autre histoire

Nous quittons ensuite Tetouan pour Chefchaouen par les petites routes de montagne. En quittant la grande route, on comprend notre erreur : des nids de poule partout, la route est en très mauvais état. Dans les villages, peu d’enfants vont à l’école, beaucoup sont en train d’aider leurs parents aux champs, à garder les bêtes ou encore à chercher de l’eau au puits. Ici pas de tracteur, on travaille la terre à la main ou avec des charrues tirées par des chevaux, en ce moment ils ramassent et font sécher le maïs. Les enfants sont plutôt contents de nous voir et surtout de voir cette drôle de bicyclette, souvent ils courent derrière nous. Par contre dès qu’ils voient que nous prenons des photos ils nous menacent de lancer des pierres, nous restons donc assez discrets et évitons de prendre des photos.
Quelques enfants nous demandent bonbons stylos et dirhams, mais en général n’insistent pas trop. Les adultes sont par contre tous très accueillants, les femmes sont beaucoup plus souriantes à la campagne, certaines nous ont même esquissé un sourire et répondent à nos saluts, contrairement à la ville.
Nous faisons halte dans une épicerie pour recharger nos batteries, là nous rencontrons Mohammed, diplômé d’économie, qui ne trouvant pas de travail et est obligé de travailler dans l’épicerie. Il nous explique les problèmes du Maroc : une mauvaise répartition des richesses, il y a les très très riches et les très très pauvres. D’autre part, l’Etat a crée des universités pour les jeunes mais il n’y a aucun débouché une fois qu’ils ont leur diplômes car il n’y a pas d’entreprises pour les embaucher. Ces jeunes diplômés sont donc assez frustrés.


        

Arrivée à Chefchaouen

Après avoir pris une route de montagne magnifique mais très dure, nous sommes arrivés à Chefchaouen, magnifique petite ville berbère au cœur de la montagne. Nous avons beaucoup de succès avec notre tandem dans les toutes petites rues de la ville, surtout que c’est l’heure de la sortie des classes ! Dans la rue, nous rencontrons aussi Hannibal un argentin qui nous donne son adresse à Buenos Aires ! Le monde est petit.

    


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