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Le sud de l'Espagne
Après être passés par Madrid, nous sommes arrivés à Cordoue dans l’Andalousie. Les villes sont de plus en plus belles et l´architecture arabe y est de plus en plus présente. Nous passons par des Sierras, redescendons vers les rios, bref ça monte et ça descend. Nous changeons de paysages entre les collines brûlées par le soleil, les plaines couvertes d’olivier et les espaces rocailleux. Les espagnols sont complètement décalés. Ils se réveillent assez tôt pour profiter des heures les plus fraîches, ensuite tout s’arrête à 14h : les magasins ferment, les gens rentrent chez eux. L’après midi il n’y a pas un chat dehors. Vers 18 h, la vie reprend, les magasins rouvrent, l’animation reprend. Il faut dire que la journée il fait très chaud : 35 à 40 degrés.
Pour pédaler, ce n’est pas l’idéal, nous essayons donc de partir assez tôt le matin...

   

Rencontre de voyageurs et d’autres cyclotouristes

A partir de Cordoue, nous commençons à rencontrer plein de voyageurs dont certain à vélo. Robin et Helen sont deux anglais qui font le tour du monde à pied et en transport en commun, il y a aussi ce couple hollandais qui fait le tour de la Méditerranée en vélo et enfin Hans l’allemand qui est parti en vélo sans trop savoir où il allait mais qui a déjà fait 4000 km. C’est marrant de rencontrer tout ce petit monde qui voyage.

Jauja un petit village paradisiaque

Un soir, après 100 km sous un soleil de plomb et un bon 32 degrés, nous atterrissons dans un petit village nommé Jauja (Prononcez Rora) au bord d’un petit Rio. Il est 8h du soir et nous sommes exténués, nous pensons donc nous arrêter ici. Jauja ne compte pas plus de mille habitants mais possède de nombreux commerces, un petit parc avec des palmiers, des jeunes qui patrouillent la ville en scooter, etc. Nous demandons où il est possible de camper mais on nous indique un village à 30km. Finalement nous rencontrons Paco, 60ans, qui s’intéresse à notre tandem. Nous lui expliquons notre problème, très intéressé il nous emmène à la mairie (encore ouverte à 21h…). S’engage alors une grande conversation avec Madame le Maire qui nous invite à dormir sur le petit parc à coté des ruines d’un ancien fortin arabe, Super ! Paco tient à nous y accompagner, puis nous quitte en nous souhaitant bonne nuit et bonne route. Nous passons la nuit, entourés de jeunes qui fument autour du parc. Le matin, la personne qui s’occupe du parc parait effaré que nous ayons pu dormir dehors, « n’avez vous pas eu froid ? » nous demande t il. Oh oui c’est sur il n’a fait que 20 degrés pendant la nuit !!!

L’Espagne à deux vitesses

Ce qui nous a frappé en Espagne, c’est l’énorme différence entre les villes et les campagnes. En ville, tout est beau, les vieilles villes sont magnifiques, l’animation est au rendez vous, les rues sont propres, les gens sont assez ouverts et nous n’avons pas trop de problèmes à les aborder avec notre tandem. La campagne espagnole c’est « mortel », d’une part c’est vraiment un désert, il n’y a pas beaucoup de villages, quand il y en a, ils sont sales et poussiéreux, les gens refusent de nous parler. Sur toutes les routes même les plus petites, il y a sans cesse des camions qui passent en nous bombardant de poussière… Bref contrairement à la France, nous recherchons les villes, c’est pourquoi nous essayons de faire de grandes étapes pour être dans une ville le soir.
Sur les bords des routes c’est un vrai dépotoir, cela ne nous aurait pas choquer dans d’autres pays mais l’Espagne est quand même dans l’Union Européenne ! D’ailleurs l’UE est bien généreuse avec l’Espagne, Sur toutes les nouvelles routes en construction, 80% du budget vient de l’UE.
Bref, voyager en vélo, permet de découvrir toutes les facettes d’un pays.

        

Dur dur de se faire comprendre

En Espagne, on parle espagnol, jusque là pas de scoop mais c’est encore plus dur qu’en France pour trouver quelqu’un qui parle anglais. Nous avons quelques notions mais cela ne nous permet pas de tenir de grandes conversations. Surtout que les espagnols n’y mettent pas du leur, exemple : Dans un village, on aborde une dame « Donde esta una SuperMercado » demande t on, la dame nous regarde avec de gros yeux en répétant « SuperMercado » sans avoir l’air de comprendre. Nous répétons plusieurs fois en essayant de changer l’accent sur Mercado, finalement la dame s’exclame : « Ah, una SuperMercado » de la façon dont nous venons de le dire !!!
Souvent aussi, les gens comprennent nos questions, mais nous pas leurs réponses.

La Corrida en Espagne

La corrida existe depuis l'Antiquité. Elle se déroule principalement en Espagne et dans les pays d'Amérique latine mais elle est également pratiquée dans le Sud de la France et au Portugal.

Les habits des matadors

Les matadors sont obligés de porter un costume. Voici ce costume : en haut, il porte la motera, la chaquetilla, la capote de paseo, la corbata et en bas, la muleta, las zapatillas, la espada, las medias de color rosa. Ils sont obligés de prendre la muleta rouge. Les matadors portent un traje de luces, en français c'est un habit de lumière orné de paillettes dorées. La muleta sert aux dernières passes avant l'estocade

Les taureaux

Le taureau pèse environ 500 kg. Il y a le toro " bravo", c'est un taureau de combat, il vit en liberté dans son élevage.

Le déroulement d'une corrida

La corrida, est un combat entre un taureau et une ou plusieurs personnes. Elle se déroule en public dans une arène selon des règles bien précises. Le torero tente au péril de sa vie de manœuvrer un taureau et fait preuve de son courage en l'achevant proprement. Elle se déroule en trois phases appelées tercios. Pendant le première, ou tercio de vares, le matador, les picadores (lanciers à cheval) et les peones (assistants) fatiguent le taureau. Puis, lors de la deuxième phase, les banderillos lui plantent trois paires de banderilles entre ses épaules. Enfin, lors de l'estocade, le matador effectue des passes avec la muleta lors du dernier tercio, puis tuent le taureau d'un coup d'épée. Pour le tuer, le matador attend la charge du taureau au lieu de s'approcher de lui. L'estocada recibiendo est une mise à mort difficile.


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