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Premières impressions
La
frontière espagnole est une réelle frontière et pas seulement des
pointillés sur une carte. A peine passé le tunnel, la température
a augmenté de 5 degrés. Le paysage est d'une aridité déconcertante.
Nous ne rencontrons plus de village tous les 5 kms comme en France
mais tous les 50 kms !!!
Nous faisons donc peu de rencontres, les voitures nous doublant
d'un air indifférent.
La
providence au Rendez-vous
Comme
nous l'avons dit, nous ne croisons pas beaucoup de vie. Alors quelquefois
le soir, nous nous retrouvons un peu perdus. Un soir sur la route,
nous rencontrons quelqu'un en vélo (Miracle, car à part Indurain,
il n'y a pas beaucoup d'Espagnols à vélo). Nous lui demandons
si il connaît un endroit pour camper. Il n'en connaît pas
mais nous conduit dans un petit village, sonne à une porte et décampe
sans nous dire au revoir.
Nous sommes en fait chez Incarna, une dame qui tient en quelque
sorte une chambre d'hôtes mais sans beaucoup de passage.
Par contre, nous rencontrons Mohamed, un Mauritanien qui travaille
comme maçon dans le village. Il n'en revient pas que nous allions
en Mauritanie avec le tandem, Il nous donne donc l'adresse de sa
deuxième femme à Nouhadibou.
C'est vraiment dingue les rencontres que l'on peut faire là où l'on
ne s'y attend pas.
Arrivée
à Saragosse (Zaragoza)
Nous
approchons d'une grande ville pourtant le paysage est toujours aussi
désert. Un panneau marque Zaragoza (15 km) mais nous ne voyons toujours
rien à l'horizon. Enfin nous pénétrons en Ville, les Espagnols sont
là. Tous en train de se rafraîchir aux terrasses de café.
Nous sommes en octobre mais il fait quand même 30 degrés.
Sur ce à bientôt, nous prenons la route pour le sud de l'Espagne,
où nous espérons trouver plus de villages sur notre route.
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