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Le départ
Ce
Le premier jour, ce n’était pas facile de partir. Tout le monde
était réuni sur la place de Vulaines. On fait nos « au revoir »
et nous voilà partis … Comme prévu beaucoup d’amis et de proches
nous suivent en vélo sur les premiers kilomètres. Au fur et á mesure
la tribu de nos suiveurs s’amenuise.
Un groupe formé par la sœur et des cousines de Maud nous attend
á chaque virage avec une banderole d’encouragement. Merci c’était
super.
Les
premiers jours
Les
premiers jours de pédalage sont excellents. Le père de Maud nous
suit en entraîneur consciencieux ainsi que Gégé grand cycliste qui
nous suit pendant une étape. Au début c’est plat, nous suivons la
Loire puis l’Allier. Le temps est assez beau et il ne fait pas froid.
Le père de Maud s’oblige à nous inviter dans des chambres
d’hôtes pour nos deux premières nuits. Merci Jackie.
Les gens que nous rencontrons sont très intéressés par notre projet
et nous apportent tous leurs encouragements, ça fait chaud au cœur.
Le troisième jour Maud oublie son maillot de vélo, la dame de la
chambre d’hôte nous le rapporte en voiture après 15 km, Maud bien
sûr, ne s’était aperçu de rien !!!

La
traversée du Massif Central
Le
quatrième jour, nous nous retrouvons seuls. Nous nous sentons cette
fois ci vraiment partis. Surtout que la route devient de plus en
plus dure. En effet le Massif Central, ça monte et ça descend. Un
tandem c’est bien sur le plat et en descente mais en côte nous avons
du mal á dépasser le 6 km/h !
Par contre les paysages sont superbes et nous voyons chaque jour,
le paysage changer au fur et á mesure que nous pédalons.
Avec l’arrivée en montagne, le mauvais temps fait son apparition.
Tous les matins il fait froid et humide mais nous sommes bien équipés.
Nous ne prenons que des toutes petites routes et nous ne croisons
pas beaucoup de voitures, les animaux regardent notre convoi comme
si nous étions des martiens, les chiens des fermes nous barrent
quelquefois le passage. Nous sommes dans la France profonde.

L’hospitalité
en France
Le
soir du quatrième jour nous cherchons un endroit pour camper. Nous
demandons à une dame qui tient une boutique de gâteaux où
est il possible de camper. Elle ne sait pas mais nous offre une
bonne douzaine de biscuits pour nous aider à pédaler. Ensuite
nous rencontrons un autre monsieur qui nous dit « Oui, il y a un
endroit pour camper, c’est près du cimetière, vous y serez tranquilles
! » Nous nous dirigeons donc vers ce terrain mais il nous rattrape
en courant et nous dit « Finalement vous serez aussi bien dans mon
jardin ».
C’est ainsi que nous sommes accueillis par nos premiers hôtes du
Tour du Monde : Henri et Jeanine Chrzan. Adorables ils ne veulent
pas que nous fassions la cuisine avec notre réchaud et nous invitent
à manger avec eux. Nous parlons toute la soirée et découvrons
deux grands cœurs d’or.
Le matin Henri est parti cherché le journaliste local de « La Montagne
» et nous avons le droit á une petite interview. Nous quittons ensuite
nos hôtes, qui ne nous laissent pas partir sans nous offrir des
fruits et un pot de confiture.
Arrivée
á Vernuejols
Le
cinquième jour nous arrivons dans un hameau du Cantal que Maud connaît.
Tout le village a organisé une fête pour notre passage. Ils nous
attendaient tous sur la place du village pour un pot en notre honneur.
Merci beaucoup pour leur accueil. Le soir nous sommes accueillis
chez Eugène et ses poules.
L’école
de Neuvéglise
Le
lendemain nous allons rendre visite à l’école de Neuvéglise,
le village à côté. Les enfants ont préparé plein de
questions pour nous et se sont transformés en véritables petits
journalistes. Ils nous donnent également plein de dessins. Sur presque
tous les dessins, on trouve … des tracteurs et des vaches.
Problème
de matériel
Un
des soirs où nous campons, le réchaud multi-combustible fait des
siennes. La pompe ne marche plus. Nous découvrons qu’il manque une
pièce pour tenir le joint (merci le Vieux Campeur). Heureusement
Maud trouve une solution et nous commençons a manger á 22 h.
Les
Français sur la route
Nous
avons été agréablement surpris de la conduite des Français sur la
route. Toutes les voitures qui nous ont doublés ont bien respecté
la distance de sécurité. Souvent, les gens nous faisaient des coucous
ou nous donnaient un petit coup de klaxon d’encouragement.
Arrivée
attendue á Toulouse
Une
fois sortis du Massif central, nous pensons que ce ne sera que de
la descente jusqu’á Toulouse. Nous sommes bien naïfs !! L’Aveyron
ça monte et ça descend et il y a beaucoup de gorges. Le paysage
est magnifique et les fermiers rigolent quand ils voient passer
notre embarcation. Arrivés à Gaillac, nous nous réjouissons
de la longue ligne droite qui nous mène á Toulouse, c’était sans
compter sur le « vent d’Autan » qui nous retient à une moyenne
de 14 km/h.
Lorsque nous voyons le panneau Toulouse après 828 km nous sommes
conscients d’avoir franchi une étape, petite bien sûr mais une étape
quand même. Prochain objectif : traversée des Pyrénées et découverte
de l’Espagne. A bientôt.
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