La traversée de la France
Les nouvelles
Les Carnets de route
Nous suivre en image
Avec les enfants

Avec les enfants
Le travail des écoles
Dessins d'enfants

Notre itinéraire
Nos partenaires Partenaires
Les parrains
Cartes postales
Kilomètres
La Presse La Presse
Qui sommes nous ?
Le budget
Le matériel Le Matériel de l'aventure
La préparation
Laissez nous un message
Forum Forum
contactez nous
Nos liens Liens

Le départ
Ce Le premier jour, ce n’était pas facile de partir. Tout le monde était réuni sur la place de Vulaines. On fait nos « au revoir » et nous voilà partis … Comme prévu beaucoup d’amis et de proches nous suivent en vélo sur les premiers kilomètres. Au fur et á mesure la tribu de nos suiveurs s’amenuise.
Un groupe formé par la sœur et des cousines de Maud nous attend á chaque virage avec une banderole d’encouragement. Merci c’était super.


Les premiers jours

Les premiers jours de pédalage sont excellents. Le père de Maud nous suit en entraîneur consciencieux ainsi que Gégé grand cycliste qui nous suit pendant une étape. Au début c’est plat, nous suivons la Loire puis l’Allier. Le temps est assez beau et il ne fait pas froid. Le père de Maud s’oblige à nous inviter dans des chambres d’hôtes pour nos deux premières nuits. Merci Jackie.
Les gens que nous rencontrons sont très intéressés par notre projet et nous apportent tous leurs encouragements, ça fait chaud au cœur.
Le troisième jour Maud oublie son maillot de vélo, la dame de la chambre d’hôte nous le rapporte en voiture après 15 km, Maud bien sûr, ne s’était aperçu de rien !!!


       

La traversée du Massif Central

Le quatrième jour, nous nous retrouvons seuls. Nous nous sentons cette fois ci vraiment partis. Surtout que la route devient de plus en plus dure. En effet le Massif Central, ça monte et ça descend. Un tandem c’est bien sur le plat et en descente mais en côte nous avons du mal á dépasser le 6 km/h !
Par contre les paysages sont superbes et nous voyons chaque jour, le paysage changer au fur et á mesure que nous pédalons.
Avec l’arrivée en montagne, le mauvais temps fait son apparition. Tous les matins il fait froid et humide mais nous sommes bien équipés.
Nous ne prenons que des toutes petites routes et nous ne croisons pas beaucoup de voitures, les animaux regardent notre convoi comme si nous étions des martiens, les chiens des fermes nous barrent quelquefois le passage. Nous sommes dans la France profonde.


       

L’hospitalité en France

Le soir du quatrième jour nous cherchons un endroit pour camper. Nous demandons à une dame qui tient une boutique de gâteaux où est il possible de camper. Elle ne sait pas mais nous offre une bonne douzaine de biscuits pour nous aider à pédaler. Ensuite nous rencontrons un autre monsieur qui nous dit « Oui, il y a un endroit pour camper, c’est près du cimetière, vous y serez tranquilles ! » Nous nous dirigeons donc vers ce terrain mais il nous rattrape en courant et nous dit « Finalement vous serez aussi bien dans mon jardin ».
C’est ainsi que nous sommes accueillis par nos premiers hôtes du Tour du Monde : Henri et Jeanine Chrzan. Adorables ils ne veulent pas que nous fassions la cuisine avec notre réchaud et nous invitent à manger avec eux. Nous parlons toute la soirée et découvrons deux grands cœurs d’or.
Le matin Henri est parti cherché le journaliste local de « La Montagne » et nous avons le droit á une petite interview. Nous quittons ensuite nos hôtes, qui ne nous laissent pas partir sans nous offrir des fruits et un pot de confiture.


   

Arrivée á Vernuejols

Le cinquième jour nous arrivons dans un hameau du Cantal que Maud connaît. Tout le village a organisé une fête pour notre passage. Ils nous attendaient tous sur la place du village pour un pot en notre honneur. Merci beaucoup pour leur accueil. Le soir nous sommes accueillis chez Eugène et ses poules.



L’école de Neuvéglise

Le lendemain nous allons rendre visite à l’école de Neuvéglise, le village à côté. Les enfants ont préparé plein de questions pour nous et se sont transformés en véritables petits journalistes. Ils nous donnent également plein de dessins. Sur presque tous les dessins, on trouve … des tracteurs et des vaches.

   

Problème de matériel

Un des soirs où nous campons, le réchaud multi-combustible fait des siennes. La pompe ne marche plus. Nous découvrons qu’il manque une pièce pour tenir le joint (merci le Vieux Campeur). Heureusement Maud trouve une solution et nous commençons a manger á 22 h.



Les Français sur la route

Nous avons été agréablement surpris de la conduite des Français sur la route. Toutes les voitures qui nous ont doublés ont bien respecté la distance de sécurité. Souvent, les gens nous faisaient des coucous ou nous donnaient un petit coup de klaxon d’encouragement.

Arrivée attendue á Toulouse

Une fois sortis du Massif central, nous pensons que ce ne sera que de la descente jusqu’á Toulouse. Nous sommes bien naïfs !! L’Aveyron ça monte et ça descend et il y a beaucoup de gorges. Le paysage est magnifique et les fermiers rigolent quand ils voient passer notre embarcation. Arrivés à Gaillac, nous nous réjouissons de la longue ligne droite qui nous mène á Toulouse, c’était sans compter sur le « vent d’Autan » qui nous retient à une moyenne de 14 km/h.
Lorsque nous voyons le panneau Toulouse après 828 km nous sommes conscients d’avoir franchi une étape, petite bien sûr mais une étape quand même. Prochain objectif : traversée des Pyrénées et découverte de l’Espagne. A bientôt.


   


Précédent

   

Voyager à vélo c'est mieux !


Copyright © MondeCyclotour 2005 - Toute reproduction d'image est interdite