Sur la route
Départ pour Le lac Natron notre coin préféré pour l'instant. Ce week end sonnera Maasai. Tout commence par un groupe de 10 femmes voulant absolument monter dans notre voiture, finalement la moitié finiront par redescendre, car je n'arrivais pas a fermer la porte. Nous avons toujours un bon contact avec eux, ils veulent toujours être emmenés quelque part, c'est pratique, cela nous permet à chaque voyage de mieux les connaître. Les enfants quant à eux veulent faire un tour de manège dans notre afro mobile. Ce sont des gens très curieux et pas timide, contrairement à d'autres peuples que nous avons rencontrés en tandem. Pas besoin de leur demander si je peux les prendre en photo, il y en a toujours un qui verra le reflet d'une image dans l'écran de l'appareil qui pend le long de ma main, et la c'est parti, un puis dix qui m'entourent pour comprendre comment ça marche. D'ailleurs nous étions partis avec des photos de la dernière fois, pour leurs donner mais apparemment ils se sont déplacés car nous nous ne les avons pas trouvés.

La vie des masais
La vie des massai est rythmée par celle de leur bétail, seule richesse et signe de statu social. d'après leurs croyances, le Masai est né avec une vache et de ce fait, toutes les vaches leur appartiennent (d'ou les guerres tribales). Ils sont drapés de tissu rouge (shuka, mais nous ne savons toujours pas pourquoi) et parés de bijoux en perles, les Murani (guerriers masaï)
parcourent les plaines, drapés de leur shuka (qu'ils utilisent comme une cape) bleu et rouge, flottant au vent. La tradition voulait qu'ils tuent un lion durant la période d'initiation afin de prouver leur bravoure. A l'age adulte c'est sur eux que reposera la tranquillité du village et la survie du troupeau.

Fresbee Masai
Nous finissons par arriver à la frontière de la Tanzanie, mais le niveau de l'eau à monté, un des massai nous ouvre la route et nous rassure sur l'état du sol sous l'eau, Maud au commande Matthieu au guidage et hop ça passe nous voici en Tanzanie. Nous installons notre campement avec notre ami massai que nous avions déjà pris en stop la dernière fois, il veut nous inviter chez lui mais nous lui expliquons que nous préférons monter sur la colline pour voir le point de vue sur le lac Natron et que nous irons après. Finalement après la ballade il nous attend toujours à l'ombre à coté de notre campement et nous entamons une partie de frisbee que nous finirons à 4 Masai et nous 2. Le seul inconvénient dans ce genre de rencontre c'est qu'il faut attendre la nuit pour pouvoir être seul et se laver. la prochaine fois nous n'oublierons pas notre guide de swahili pour pouvoir un peu discuter.

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