Premier
bilan
Que
retenons-nous après plus d’un mois passé au Kenya ?
Acclimatation très facile, peut être grâce à notre
voyage on ne sait pas, en tous cas, nous nous sentons très bien ici
(C’est peut être aussi le fait d’habiter une maison avec
un jardin) et d’avoir disons le 4x4 de nos rêves (presque) enfin
à nous. Le pays est magnifique et nous essayons d’en profiter
à fond.
Nairobi
Tout le monde nous décrivait Nairobi comme une ville difficile à
vivre, dangereuse et polluée. Il est vrai que l’on ne peut pas
se balader n’importe où la nuit mais nous trouvons plutôt
l’ambiance de la ville sympa, ses nombreux parcs et ses espaces verts
partout font qu’on oublie à certains endroits être dans
une grosse ville. Bon c’est sûr comme la ville est très
étendue, c’est dur de circuler à vélo et encore
moins à pieds et les bouchons complètement désorganisés
tapent quelquefois sur le système mais on s’y fait et on apprend
à conduire « à la kenyane ».
Nairobi est finalement une ville assez cosmopolite avec pleins de possibilités
pour sortir et faire du sport à des prix très abordables. Bien
sûr cette ville comme de nombreuses capitales dans le monde ne reflète
pas le pays et il ne faut pas hésiter à sortir pour découvrir
le « vrai Kenya ». Et le choix est vaste tant il y a de choses
à découvrir dans ce pays.
Les
Kenyans
Une quantité importante d’ethnies différentes composent
le peuple Kenyan. Les Kikuyus sont beaucoup représentés dans
la classe dirigeantes, il y a aussi les kambas et pleins d’autres. Les
Masais et les samburus restent majoritairement fiers de leurs traditions et
continuent à vivre comme le faisaient leurs ancêtres, même
si quelques villages Masais sont des attrapes touristes, il est très
facile d’aller à la rencontre des Masais hors des sentiers battus
et d’avoir de très bons contacts avec eux.
En ville ou dans les villages, les Kenyans sont super accessibles car la majorité
parle anglais, on peut facilement mener une discussion sympa et approfondie
avec un tenancier de café, un ranger de parc ou un chauffeur de taxi.
En tant que blanc, on ne se sent pas du tout comme un porte monnaie ambulant
(ce qu’on a pu ressentir au Sénégal par exemple). Les
gens savent bien sûr que vous êtes riches mais viennent rarement
vous demander quelque chose. Bien sûr la négociation est de mise,
mais il faut savoir se prendre au jeu.
Rencontrer des Kenyans et avoir des relations amicales avec eux est assez
simple mais il s’agit bien sûr de la partie aisée. Le plus
dur est d’essayer de ne pas trop s’enfermer dans un cercle d’expatriés.
Qu’est
ce qu’on mange ?
A Nairobi, on trouve de tout. On mange beaucoup de fruits, viandes, yahourt
(le fromage nous manque), la boisson nationale ici est la bière Tusker
et nous sommes devenus de gros consomateurs. Il y a des restos très
bons et pas chers selon les standards européens (bref, on ne se prive
pas).
Le midi, Matthieu mange à l’auberge de jeunesse pour jeunes filles
qui se trouve juste à coté de la mission, ici on mange des spécialités
kenyanes (très limités) pour pas cher du tout.
Dans le pays, nous sommes souvent allés dans les bouis bouis pour voir
ce que mangeait les kenyans de la campagne : du beef pilau (une sorte de ragout),
de l’ugali (une polenta encore plus bourrative), du riz, du poulet,
des frites, des chapatis (petites galettes). Il n’ya pas beaucoup de
varité, mais il parait que sur la côte on mange beaucoup mieux
(de vrais plats swahili sans doute et aussi du poisson)