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de la Maison
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Nairobi National Park
Arrivée
de Matthieu
Après 6h30 de vol entre Paris et les émirats, 6 heures d’attente dans un aéroport
plein à craquer d’Indiens et de Pakistanais rentrant chez eux et encore 5
heures d’avion jusqu’à Nairobi, me voici au Kenya. Il est 7h30 du matin et
c’est l’heure de pointe ici. James, le chauffeur de la mission économique
est venu me chercher. Comme la ville est bouchée, il prend des raccourcis.
Nous passons de la grosse route avec ses 4*4 flambants neufs à des pistes
complètement défoncées où s’entasse des baraques et des marchandes de fruits.
Il vient de pleuvoir et la ville est complètement boueuse. Les contrastes
dans cette ville sont saisissants : d’un coté, les buildings du centre ville
avec ses hommes d’affaires, ses beaux parcs, ses golfs et de l’autre, les
quartiers complètement délaissés sans eau, sans électricité, sans avenir.
Après 1 heure de voiture, j’arrive enfin à la maison, j’y retrouve Maud et
mes futurs colloques. La maison est super chouette et le jardin très sympa,
le seul problème est l’eau, quelquefois l’eau ne coule pas du robinet alors
il faut savoir faire des réserves.
Premier Week End au Kenya
Ce soir, les colloques ont organisé un grand barbecue pour nous présenter
leur tribu, une bonne occasion pour eux de faire la fête. Donc le programme
est de faire les courses ce matin à ABC place le meilleur endroit pour faire
le plein de fruits légumes et surtout de viande. La nourriture n’est vraiment
pas chère sauf quand on veut du nutella (7 euro le gros pot) et tout autre
produit importé. Nous suivons donc Mathilde et Cédric et repérons les produits
qu’ils prennent car avant de trouver des produits kenyans à notre goût, il
nous faudra une certaine expérience, surtout qu’ici tout est en grande quantité
alors pour écouler 1 kilo de biscuit qu’on aime pas trop, il faut du temps.
Bref on ferme le 4x4 avec difficulté tellement le coffre est plein et Mathilde
élabore déjà son programme de plat. Mathilde c’est la copine de Cédric qui
étudie au Cned à la maison, et donc qui est souvent avec moi. C’est une vraie
maîtresse de maison, elle a tout appris à Wilta, notre femme de ménage et
quand il va falloir que je reprenne le flambeau c’est plutôt Wilta qui va
tout m’apprendre, surtout la maîtrise de l’eau qui n’est pas toujours au robinet,
la mise en route de la pompe et le partage des lessives 1 fois tous les 15
jours tellement, il y a un manque d’eau en se moment. (Heureusement que Matthieu
a emmené une tonne de vêtements ? )
Soirée Barbecue
Petit a petit, les gens arrivent avec quelques heures de retard, (apparemment
ils aiment bien cette habitude kenyane pour l’avoir adopter), plein de français
partout, surtout de l’ambassade, des VI, des stagiaires ici pour 5-6 mois,
quelques copines kenyanes invitées par Manu, notre autre colloque de 26 ans
célibataire très funky et qui parfois rentre un peu tard dans la nuit, il
est ici depuis novembre et à commencé un VI depuis janvier dans la mission
économique comme Matthieu. Tout le monde est très sympa, nous donne les bons
plans pour la voiture, pour le parc que nous comptons allez voir demain, on
papote, on papote, un coin danse s’improvise dans la salle fumeur, musique
à fond, on boit, on mange de la super bonne viande d’ici (ça rappelle l’Argentine).
Certain sont sur le départ d’autres sont la depuis quelques mois et nous racontent
déjà tous ce qu’ils ont fait autour de Nairobi. On a qu’une envie, c’est d’avoir
notre voiture pour pouvoir aller vadrouiller. D’ailleurs un groupe de filles
nous invite pour le week end prochain à venir faire une rando autour d’un
cratère à 80 kilomètres. On se couche vers 2h30 car demain on compte bien
allez au car market du dimanche pour voir une voiture.
Dimanche
Un peu de ménage, tout le monde dort, Sheena la kenyane qui était enfermée
dans la maison, descend l’escalier, « Good morning », me demande d’ouvrir
la porte et se sauve… Nous, on se prépare pour allez au car market, en route
pour notre premier tour de « matatu » (le taxi collectif local), le problème
est de comprendre où ils vont, ils ont des numéros, des directions, mais impossible
de trouver leur circuit. On embarque sans savoir ou nous allons, 20 centimes
d’euro pour aller au centre à 5 kms. La musique à fond, à peine debout dans
le matatu un grand coup d’accélérateur et on se retrouve assis sur la banquette.
On passe de matatu en matatu pour finalement arriver au car market qui a déménagé
depuis un an, personne n’a l’air de savoir où il est, tout le monde veut nous
aider, finalement on abandonne, on préfère aller casser la croûte (2 euros
pour 2, des frites vertes du poulet et un coca) pour après partir au Nairobi
National Parc. Matthieu veut prendre un taxi, on tombe d’accord pour 8 euro
(10 kilomètre) on ne connaît pas les prix, on monte. Taxi et matatu sont très
pratiques pour prendre des photos de la ville sans être vue, car j’ai l’impression
que mon appareil ne resterai pas longtemps a moi si je l’avais autour du coup
dans la rue.
Nairobi National Park
Le parc que tout le monde nous conseille de faire pour une première approche
et si on est pressé comme nous d’aller voir les girafes. Devant le parc, un
orphelinat où nous pourrons caresser des léopards qui ont vécus ici car abandonnés
par leurs parents. Départ dans un bus safari pour 2h30 de piste à la recherche
des zanimaux, 20$ l’entrée vivement qu’on ait nos cartes de résident pour
pouvoir acheter la carte illimitée valable dans tous le pays environ 70 euros.
Le guide nous donne des infos sur les animaux et des conseils quand on se
retrouvera seuls dans un parc face à ce genre d’animaux. Ici pas d’éléphants,
on prend du recul sur la ville, pour se rendre compte qu’il n’y a rien autour
de Nairobi on a l’impression que la ville a été déposée par hélicoptère en
pleine savane. On a bien du faire 60 Kms de piste, il n’y a rien à l’horizon
du vert, du vert toujours du vert sauf à gauche d’où l’on aperçoit toujours
la ville. Je vois ma première girafe, je suis super contente, puis plein d’autres
et des zèbres, des buffles, des rhinos, des gnous, des gazelles et aussi des
animaux morts victimes de lions qu’on ne verra pas.